Lubumbashi: la contraception chez les jeunes
26 septembre, le monde a célébré la journée mondiale de la contraception. C’est une stratégie qui permet l’espacement et la limitation des naissances. En République Démocratique du Congo, la loi sur la santé reproductive autorise l’utilisation des différentes méthodes contraceptives. Cette loi cible également les jeunes filles à partir de 18 ans.
Sur 4 jeunes filles majeures interrogées à Lubumbashi sur la contraception, 3 ont des informations sur les méthodes contraceptives . Ce qui représente environ 75 % . Et les jeunes optent plus pour le port du préservatif pour se préserver de concevoir.
C’est le cas Jessica Lupinga, étudiante en deuxième bac 2 ingénierie financière par exemple . « Moi j’utilise le préservatif pour ne pas tomber enceinte . C’est également pour prévenir les infections sexuellement transmissibles. Je crains les pilules car elles amènent la femme à prendre du poids.
Par contre Bellange Mukuna, une autre étudiante, a choisi la méthode naturelle. Et les moyens de contraception naturels sont entre autre l’observation du calendrier menstruel ou l’allaitement maternel . » Moi , je consulte mon calendrier menstruel. Ainsi, je m’abstiens es rapports intimes pendant la période d’ovulation. Je ne fais pas confiance aussi au préservatif. Il peut se déchirer ».
Sara Masengo partage le même avis que Bellange. Elle se méfie des autres méthodes contraceptives dites modernes. « Le mieux c’est de connaitre son corps et observer son calendrier. Même avec les préservatifs, on peut tomber enceinte si on ne respecte pas les exigences d’utilisation. ».
Par ailleurs , Dimercia Kapela, ne veut rien entendre sur les moyens de contraception à cause des idées reçues sur la contraception.
Il faut dire que la République Démocratique du Congo dans son plan stratégie de planification familiale, vise passer de 19 % de prévalence contraceptive moderne à 39% en 2030 . Pour l’heure , le pays enregistre un taux élevé de naissance.
P.S . Tous les noms ont été modifiés.