Quartier CRAA: la population appelle à la délocalisation du dépotoir public
Les habitants du quartier CRAA à l’entrée de la ville de Lubumbashi déplorent l’ouverture du dépotoir public de la mairie à côté de l’ancienne carrière de gravier. Cette population se trouve exposée aux microbes de toutes sortes et au risque d’attraper les maladies des mains sales. Le risque est plus grand en ce moment où la ville de Lubumbashi enregistre des cas de choléra.
Selon Christian Kaweme ,habitant du quartier CRAA, la mairie de Lubumbashi avait installé un dépotoir public à côté de l’ancienne carrière de gravier à l’entrée de la ville. Jadis, cette partie de la ville n’était pas lotie. Quand le cadastre a vendu des parcelles, des maisons ont poussé sur cette partie du quartier .
Petit à petit, le quartier s’est agrandi jusqu’à ce que le dépotoir se soit retrouvé au milieu des maisons d’habitation. Les ordures jetées à cet endroit dégageaient une odeur nauséabonde à longueur des journées, exposant ainsi les paisibles citoyens à diverses maladies. De ce fait, la communauté du quartier a plusieurs fois dénoncé ce cas de pollution . Les autorités avaient alot décidé de fermer ce dépotoir , témoignent les habitants du quartier.
Mesure temporaire
Mais peu après, affirme Christian Kaweme, le dépotoir a été réouvert. En outre , la population a constaté que tous les vidangeurs des fosses septiques de cette partie de la ville de Lubumbashi vont décharger la matière fécale à ce dépotoir du quartier CRAA. Les habitants du quartier CRAA craignent craignent pour leur santé , déclare encore cet habitant.
Lire aussi : https://magazinelaguardia.info/2023/11/06/lubumbashi-aucun-plan-devacuation-des-egouts/
« Quand il pleut, les eaux de ruissellement entrainent la matière fécale qui se propage sur la rue. Étant donné qu’on rapporte des cas de choléra dans la ville, nous risquons d’être contaminés ainsi, nous demandons aux autorités de fermer ou, soit de délocaliser ça.
De plus, le dépotoir du quartier CRAA est utilisé par des formations médicales. Ce qui représente un autre danger sanitaire, s’inquiète Christian Kaweme.
Il y a l’hôpital Sendwe et les cliniques universitaires qui viennent y jeter leurs déchets. Nous sommes exposés à la pollution de l’air « .
Nous avons tenté en vain d’avoir la réaction de la mairie de Lubumbashi.