RDC – sénatoriales : pour l’IRDH, le Président de la République est en droit de prendre cette décision
Dans son bull Bulletin électronique numéro 019 du 19 mars 2019, les chercheurs en droits civils et politiques de l’IRDH se sont exprimé la décision du chef de l’Etat de suspendre l’installation du Sénat et aussi sur la réaction du Front Commun pour le Congo FCC en sigle sur ladite décision.
L’IRDH à l’analysé cette situation et a relevé trois éléments qui ont concourus à cette décision notamment : « la clameur publique contre la corruption présumée des députés provinciaux (électeurs) et sénateurs (candidats), la demande du Procureur Général près la Cour de cassation de reporter les élections des sénateurs et le refus du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui s’en était suivi et la violente protestation contre les résultats du vote qui avait coûté la vie à un policier et un civil.
Pour cette institution de droits Humains, en vertu de l’article 69 de la Constitution qui donne au Chef de l’État le pouvoir d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, des institutions ainsi que la continuité de l’État. » Les chercheurs de l’IRDH estiment que le Président de la République était fondé de prendre ladite triple décision. Ainsi, Ils recommandent aux acteurs politiques de participer effectivement à la lutte contre la corruption, pilier de la moralisation de la vie publique.
Il faut également dire que l’IRDH s’est réjoui de la libre d’opinions contraires à celle du Président TSHILOMBO TSHISEKEDI Félix. « Le fait particulier pour les membres du Front Commun pour le Congo (FCC) de se réunir librement, à Kinshasa, et d’exprimer leur opinion contraire à celle du Président de la République, à travers la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), est une grande victoire des organisations des droits de l’homme qui ne cessent de militer pour les droits et libertés fondamentaux pour tous », a dit maître TSHISWAKA MASOKA Hubert, Directeur Général de l’IRDH.