Lubumbashi : prolifération des formations sanitaires

Lubumbashi : prolifération des formations sanitaires

À l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de la commission Nationale des droits de l’Homme CNDH le 12 août dernier, le droit à la santé était également à l’ordre du jour. La prolifération des formations sanitaires ne répondant pas aux normes était l’un des points soulevés. Une situation constatée même dans la ville de Lubumbashi.

En effet, dans la ville de Lubumbashi, les formations sanitaires pullulent. Dans chaque quartier, il est possible d’en trouver plus d’une vingtaine. Au quartier Megastore par exemple, dans la commune Annexe, il en existe 25. Mais malheureusement tous ne répondent pas aux normes.

 

Le centre de santé, Upendo, se trouve à 300 mètres du bureau du quartier. Composé de deux-pièces avec deux lits. Le comble ce que ce centre se trouve dans une parcelle où il y a des maisons d’habitation. Un autre cas, est celui d’un centre de Santé situé au quartier Lido Golf, derrière la paroisse Sainte-Marie. Ici, il y a une église et des personnes qui y vivent.

À lire aussi : Lubumbashi –quartier Mégastore : la santé, un droit non disponible et difficile d’accès

Normes

Et pourtant, l’une des normes pour un centre de Santé viable, est qu’il ne doit pas être érigé dans une parcelle habitée. Selon Hugues Kapompe médecin-Chef de Zone de Santé de Kampeba, pour ouvrir un centre de santé, certains critères doivent être observés. C’est notamment la géographie et la démographie du centre de santé.

Un autre critère, c’est également la bâtisse. Celui-ci doit comporter le minimum. C’est entre autres une salle de consultation, une salle d’observation. Mais elle doit aussi avoir une pharmacie. Car le centre doit être en mesure de prodiguer des soins curatifs, préventifs et promotionnels.

Autre chose, les formations sanitaires doivent avoir un système de gestion des déchets. Parce que le tact et la prudence restent les règles à suivre. Et c’est dans le but de contenir les contaminations. En outre, le personnel doit être qualifié. Ces formations sanitaires doivent aussi avoir des matériels adéquats pour une prise en charge.

Et enfin, un centre de santé doit mettre en place un système de référencement. Pour des cas compliqués, la formation doit savoir où envoyer ses malades. Mais malheureusement, selon le rapport de CNDH, un grand nombre de centres de santé ne répondent pas aux normes.