Goma: Lucha appelle à la libération de ses 11 membres

Goma: Lucha appelle à la libération de ses 11 membres

Le mouvement citoyen Lucha cellule de Goma dénonce  ce lundi 28 Aout l’arrestation et la détention illégale de ses 11 membres dont 2 femmes, il y a de cela 4 jours. Accusée de rébellion, ces personnes ont été arrêtées depuis le 24 août dernier. Elles sont détenues à l’auditorat militaire garnison de Goma. A cet effet, Lucha  appelle urgemment à la libération immédiate et sans condition de ses membres.

Dans son communiqué, Lucha déplore les mauvaise conditions  d’incarcérations dans lesquelles sont gardé  ses membres. Selon le mouvement citoyen,  ces 11 personnes risquent 5 ans de prison. Ceci, en vertu de l’article 135 du code pénal Congolais. Et pourtant, dit le document la manifestation avait été annoncée bien avant  au maire de la ville conformément à l’article 26 de la constitution. Et le 24 août jour de  l’activité, les gens avaient manifestées pacifiquement. C’était pour dénoncer le monnayage et le retard dans la délivrance des duplicatas des cartes d’électeurs. Car, ceux-ci sont devenues illisibles du fait de la légèreté opérationnelle de la centrale électorale, explique le même  communiqué. Mais, ils ont été arrêté, puis transféré à l’auditorat militaire où, ils sont gardé jusqu’à ce jour.

Lucha avance deux raisons

Pour le mouvement citoyen Lucha, Cette arrestation et détention constitues une atteinte aux droits humains et aux principes démocratiques. Elle est également, une façon de réprimer et de réduire au silence  ceux qui dénoncé l’échec de l’Etat de siège. D’une autre manière, Lucha croit que  la répression vise les personnes qui ont plaidé en faveur de la levée de l’Etat de siège lors de la table ronde. De ce fait, la Lucha appelle les animateurs de l’état de siège au Nord-Kivu à mettre fin à la restriction croissante de l’espace civique.

 » Au lieu de concentrer leurs efforts à combattre les groupes armés et le M23 avec l’aide du Rwanda. Mais, les animateurs de l’état de siège utilisent plutôt cette mesure comme prétexte pour réprimer et réduire au silence ceux qui dénoncent l’inefficacité de l’action des dirigeants. Nous exhortons les autorités nationales à lever au plus vite l’état de siège. Ceci, conformément au vœu exprimé sans ambiguïté par les populations meurtries du Nord-Kivu et de l’Ituri lors de la table ronde et veiller. Et  que les injustices et abus commis pendant la gouvernance militaire soient corrigés ».

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Par ailleurs, le mouvement citoyen Lucha a rappelé  le cas  de Mwamisyo Ndungo King. Un militant de cette organisation,  détenu à la prison de Goma depuis le 02 avril 2022. Il est poursuivi pour outrage à l’armée par la cour militaire du Nord Kivu. Et aussi, pour avoir dénoncé l’inefficacité des animateurs de l’état de siège à mettre fin à l’insécurité. Ainsi, il a été condamné à 5ans de prison.