La MONUSCO à Kasumbalesa pour un processus électoral apaisé
Le bureau des affaires politiques de la MONUSCO a organisé un atelier avec la jeunesse de Kasumbalesa jeudi 16 novembre. La cité frontalière a été choisi à cause des tensions qui opposent régulièrement des partisans des partis politiques. De ce fait , cette rencontre visait à militer pour un processus électoral apaisé à Kasumbalesa.
Après les tensions récemment observées entre les militants des partis politiques UDPS et Ensemble pour la République à Kasumbalesa, la Monusco s’est investie en vue d’apaiser les uns et les autres. L’objectif est de maintenir un climat de paix tout le long du processus électoral. Dans son discours d’ouverture, André Kampampa, maire de la ville, a invité les deux camps à l’unité et au vivre ensemble.
« Les événements récents vous ont traumatisé. Ils ont attenté à l’honneur et à la dignité. Cependant, regardons devant nous avec espoir. Leaders politiques, nous avons choisi de l’être. Mais ce qui importe, c’est le développement du Congo et de notre ville. Vivons dans la paix ».
Et d’ajouter, « Partout l’autorité de l’État doit se faire sentir et respecter. Nous avons reçu la mission d’e favoriser un climat saint au cours des activités politiques. Et ce, qu’il s’agisse de la majorité ou de l’opposition. Quoique les gens disent qui veut la paix prépare la guerre, préparons plutôt la paix pour la paix. »
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UDPS et Ensemble appellent à la paix
Pour sa part, Gabriel Tshimanga, président fédéral UDPS Kasumbalesa, a appelé les militants de son parti à la prudence. Celui qui porte des œufs ne se bat pas. Protégeons tous le pouvoir que nous avons. Nous ne devons pas céder à la provocation. »
« Je recommande , a-t-il ajouté, à la population de Kasumbalesa la tolérance et la compréhension. Nous faisons un jeu démocratique. Après la campagne électorale, la vie va redevenir normale. Nous sommes tous libres de choisir nos dirigeants ».
De son côté, Heshemu Katebula, président fédéral du parti Ensemble pour la république Kasumbalesa, a plaidé pour un processus électoral apaisé. « Nous allons aux élections. Il faut laisser les gens battre paisiblement leur campagne électorale. C’est à partir des urnes que nous saurons qui est aimé ou pas par le peuple. Nous sommes tous Congolais et égaux devant les lois de la République. L’heure n’est pas à la guerre, nous devons protéger l’unité de notre nation. »
À noter que cet atelier a connu la participation de la jeunesse, des partis politiques membres de l’opposition ainsi que ceux de la majorité. En outre , des délégués de la société civile, des associations socioculturelles du grand Kasaï, la fondation katangaise , le conseil urbain de la jeunesse et la presse étaient également présents.
