Kolwezi : Les policiers libèrent l’institut Technique Manika

Kolwezi : Les policiers libèrent l’institut Technique Manika

Alors qu’ils ont investi l’institut technique Manika depuis  près de 20 jours, c’est ce dimanche que les policiers ont libéré cette école. Toutefois, les  élèves n’ont  pourront  reprendre les cours qu’à certaines conditions. C’est notamment l’assainissement du milieu.  

Dès 09 h du matin ce lundi,  une équipe du service d’assainissement de la commune de Manika a démarré les travaux d’assainissement de l’institut technique.  Le président du comité des parents d’élèves, Marcel Nawej a assisté au lancement des travaux. Il se réjouit de voir que les enfants vont enfin reprendre le chemin de l’école.

 » L’équipe d’assainissement de la commune a commencé par  désinfecter les salles des classes  ainsi que la cour.  C’était important car  sans cela, on allait exposer nos enfants aux maladies des mains sales.  »

De son coté , Maitre Shadrack Mukad , coordonnateur du cadre de concertation de la société civile de Kolwezi indique qu’il faudra aussi entretenir les sanitaires.

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A quand la reprise des cours ? 

Quant à la reprise des enseignements , Monsieur Job Mukalay, préfet de l’institut technique Manika se veut rassurant.  » Les cours reprendront jeudi  18 janvier. Il faut laisser le temps à l’équipe d’assainissement d’achever les travaux.  »Entretemps,  le responsable de l’école déplore  la destruction  des mobiliers .  » Nous avons comptabilisé plus de 200 bancs scolaires détruits . Il nous faut les remplacer. » Pour sa part, le ministre provincial de l’éducation Alain Kanteng voudrait voir cette école se remettre rapidement au travail.  »Nous avons un calendrier scolaire à respecter. Là, les élèves ont un retard d’une semaine des cours qu’il faudra rattraper.  »

Rappelons que plus de 200 policiers occupaient encore l’institut technique Manika de Kolwezi jusques ce samedi . Ils ont été déployés à Kolwezi au lendemain des élections de décembre dernier. Ce qui a privé les 4.500 élèves des  enseignements  car ils ne pouvaient pas cohabiter avec les policiers . Après les alertes de la commission justice et paix de l’église catholique, de la société civile et les plaintes des parents d’élèves, le ministre provincial de l’éducation a réagi. Ce samedi, Alain Kanteng a demandé au général de la police  Tariel Kisaku de retirer les policiers de cet institut. Ce qui a été fait.