RDC:13,4% de sièges féminines aux législatives nationales

RDC:13,4% de sièges féminines aux législatives nationales

La Commission nationale électorale et indépendante a publié les résultats des législatives nationales ce samedi 13 janvier 2024. Sur les 500 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale, 64 reviennent aux femmes. Ce qui représente 13,4 % de l’ensemble des sièges. Pour les femmes de Lubumbashi, ceci est une avancée, même si beaucoup reste à faire. 

En effet, comparé à la dernière législature, il y a eu un accroissement de 3,4 % de sièges. Car en 2018, seules 50 femmes, soit 10,3 % des femmes, ont été élues. Pour les femmes de Lubumbashi, il faut saluer cet accroissement.

Lire aussi : Les Partis Politiques s’engagent pour la parité aux élections de 2023

Le chemin est encore long

C’est le cas de Brigitte Mpande. Elle est présidente de la Dynamique des femmes candidates (DYNAFEC). « Nous saluons ces améliorations. Toutefois, nous n’allons pas nous contenter de cela. Car notre objectif est d’atteindre 30 ou 50 %, explique-t-elle. En effet, même s’il y a eu des avancées, 13 % reste faible. Car la constitution de la RDC, en son article 14, dispose : « La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. » L’État garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions.

Pour Kanay Mushitu, membre du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), la lutte doit continuer. « Le chemin est encore long. » Les femmes qui ont échoué n’ont pas démérité. Nous allons poursuivre notre combat. Ainsi, nous allons continuer avec les sensibilisations et l’éveil de la conscience de la femme pour qu’elle ose. Nous espérons que lors des prochaines législatures, les femmes seront de plus en plus nombreuses.

Les femmes espèrent qu’avec les contentieux électoraux qui s’annoncent, le chiffre pourra être revu à la hausse. La Dynafec, par exemple, compte accompagner les femmes lors des contentieux pour qu’elles aient gain, si elles ont réellement été élues.

Il faut noter qu’en RDC, même si les lois sont favorables à la parité dans les institutions, l’atteindre n’est pas une mince affaire.