Montée de l’insécurité et des viols, 5 ONG haussent le ton

Montée de l’insécurité et des viols, 5 ONG haussent le ton

Face à la montée des cas d’insécurité accompagnée des viols enregistrés à Lubumbashi, cinq ONG haussent le ton. Il s’agit de l’Alliance internationale des femmes avocates, de l’Association pour la santé et le développement de l’enfant et de la femme. À ceux-ci s’ajoute la Voix du Savoir, AFIA MAMA, et JUSTICIA Asbl. Ces organisation œuvrent pour la promotion et protection des droits humains. Aussi, elles luttent  contre l’impunité des auteurs de Violences basées sur le genre en RDC.

Dans un communiqué conjoint publié ce 26 février à Lubumbashi, ces ONG s’inquiètent de la manière de travailler des services de sécurité.  D’après ces organisations, des cas de viol sont enregistrés sans que les coupables ne soient arrêtés. En effet, dans la nuit du 21 au 22 février dernier, plusieurs maisons aux quartiers Carrefour et SNCC dans la commune Ruashi ont été cambriolées. Ce cas de vol était accompagné de viol sur des filles mineures. Ces survivantes de viol sont gardées dans un hôpital public de la ville de Lubumbashi, indiquent encore ces ONG.

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Le Lualaba, un exemple à suivre

Chose étonnante pour les ONG, aucun des bandits auteurs de vol et de viol n’a jusque-là été arrêté. Et pourtant, disent les ONG, les victimes manifestent des traumatismes criants. Elles nécessitent une prise en charge psychologique de haute qualité. Ainsi, ces organisations appellent les services de sécurité du Haut Katanga à suivre l’exemple de ceux du Lualaba.

« Les services de sécurité de la province du Lualaba se sont investis.  Ils ont mis la main sur les auteurs présumés du viol sur une dame enceinte au quartier Kasulo. C’est autant que ceux du Haut-Katanga devraient s’activer pour mettre  arrêter  les bandits mains armées. Non seulement, ils dérangent la quiétude de la population, mais ils vont jusqu’à violer les femmes en toute impunité.

Maître Christelle TSHAMALA, membre de l’ONG AFIA MAMA, est choquée par l’impunité des auteurs de ces actes.

« Laisser les femmes être violées par les bandits à mains armées alors que l’État congolais qui est censé assurer la sécurité des biens et des personnes ne le fait pas, cela constitue une violation des droits de l’homme. »

Pour sa part, le major Charles Lwamba, porte-parole de la police de la nationale congolaise, a promis de répondre à ces plaintes ce mardi 27 février 2024.