Pweto: Des cas de tracasserie au niveau des points chauds

Pweto: Des cas de tracasserie au niveau des points chauds

Il y a quelques mois, les services de sécurité ont renforcé la présence militaire dans le territoire de Pweto . L’objectif est d’assurer la sécurité des populations et de leurs biens. Car, ce territoire  du Haut Katanga connait l’activisme des groupes armés tels que  Bakata Katanga ou les Maï- Maï. Ainsi, des barrières militaires  ont été installées le long des routes qui mènent vers Pweto centre. Toutefois, ces positions militaires dits  »points chauds » ne sont des barrières ni des points de contrôle, assure l’autorité locale.

Depuis déjà plusieurs semaines, le gouvernement congolais a levé les barrières dans le territoire de Pweto. Ce qu’affirme Derby Lumbwe administrateur du territoire de Pweto.

« Il  n’y a plus des barrières dans le territoire  de Pweto. La situation sécuritaire est sous contrôle des autorités tant locales, provinciales  que nationales. Le gouvernement avait pris des dispositions  pour supprimer tout ce qui avait comme barrière. À Pweto la situation est calme. Il y a la paix ici à Pweto« .

Cependant, les services de sécurité maintiennent des positions  des militaires appelés » Point chaud ». Ces positions jouent deux rôles, celui de prévention et de dissuasion.

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Point chaud ou barrière?

Toutefois, la population de Pweto prend ces points chauds pour des barrières. Elle déplore et dénonce de la  tracasseries à ces sites. Elles sont perpétrées par  éléments FARDC et des agents de la Commission de prévention routière CNPR. En effet , ces agents exigent de l’argent aux passants, piétons ou conducteurs. Josué Luapula, activiste des droits humains, affirme avoir été témoin de la tracasserie. Par exemple, sur la route Kilwa vers Pweto, Josué déclare avoir vu les agents du service de la CNPR.

«  À 35 Km de Lunkozolwa, il y a trois agents de la CNPR. Deux d’entre eux sont en tenue civile et une personne est en tenue de la CNPR. Sur axe Moba, c’est là que l’on trouve les FARDC. Quand ils entendent les vrombissement d’un véhicule ou d’une moto,   ils se rangent sur la route. Là, vous êtes obligés de vous arrêter. À d’autres endroits, on y a placé de corde et  ils procèdent au contrôle. Avant de passer le passager doit débourser entre  2000 et 5.000Fc

De son Le porte parole de la société civile de  Pweto Delphin Lwembe soutien que les barrières militaires sont officiellement supprimées  Et quelques points chauds sont la pour observer la situation sécuritaire. Par ailleurs, Delphin Lwembe assure qu’il y a des cas des tracasseries à certains points chauds. Les militaires exigeraient entre  500 et 1000 FC à tout passant. Une situation que la société civile dénonce.