30 policiers des mines, en formation sur les droits de l’homme

30 policiers des mines, en formation sur les droits de l’homme

Ouverture ce lundi 20 novembre à Lubumbashi, de la formation des formateurs sur les principes volontaires en matière de la sécurité . Elle porte en outre sur  le respect des  droits de l’homme sur  les sites miniers. Cet atelier est organisé à l’intention de la police de mines et hydrocarbure. Trente  policiers tous des commandants venus de six territoires de la province du Haut Katanga  prennent part à cette activité.

Organisée par l’ONG justicia ASBL , cette formation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les violations des droits de l’homme dans les sites miniers.

Elle bénéficie de l’appui de l’ Observatoire Gouvernance et paix, et  de la Direction Générale des écoles et de formation de la PNC.

Elle vise à renforcer les capacités des policiers sur la question de droit de l’homme, pour que, lors des interventions dans les sites  miniers, que cela se fasse dans le respect des droits de l’homme. Mais aussi dans le respect des normes internationales. En outre, l’objectif est également d’encourager la police à travailler en coordination avec les autres acteurs du secteur de mines.

Ainsi, pendant quatre jours, les participants vont passer en revue les notions portant notamment  sur la protection des droits de l’homme. De plus, les défis lié au travail des policiers dans les sites miniers, le rôle et la responsabilité des différents acteurs de la sécurité.

Maitre Timothée Mbuya , directeur de  l’ ong Justicia Asbl explique que le choix n’a pas été au hasard.

« Nous les avons choisis parce que ce sont eux qui interviennent quand il y a des problèmes sur les sites miniers en vue de restaurer l’ordre. Souvent lors des opérations, il en découle des cas des violations des droits de l’homme. Pendant ces cinq jours de formation, nous sommes essayerons de voir, comment  y mettre fin.

Des policiers appelés à intérioriser les normes

Innocent Mbayo est commissaire supérieur principal. Pour lui, il faut que la police respecte,  protège et mette  en œuvre  les droits humains. Et  cela pour la sécurité dans les mines.

« La déontologie de police doit être intériorisé par les policiers. Chaque acteur a un rôle à jouer. De ce fait, les policiers doivent savoir quelle est la limite de chaque service qui intervient sur les sites miniers.  Ainsi, en cas  d’ un incident , on pourra savoir quelle institution va répondre et qui en est   responsable  ».

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C’est le commissaire divisionnaire adjoint de la police,  le général Dieudonné Okito Ondimba qui a lancé cette activité. Il estime que cette formation tombe à point nommé . « Il faut que les policiers soient formés sur les droits de l’homme, les droits des personnes qui travaillent dans les sites miniers. C’est ça l’essentiel ».

A noter que le cinquième jour sera consacré à la descente sur terrain.